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De la Croix-Rousse au bord de Saône à Saint-Vincent, puis de Confluence à Vaise : une belle marche vers le printemps

Le printemps n’est pas encore au programme de cette partie de mars que déjà de belles journées, douces et ensoleillées, donnent à certaines balades des airs de jouvence. Au hasard des rues, Dame Nature y exhale ces parfums propres à la saison où celle-ci se renouvelle. Rues, places, trottoirs se dotent de mille couleurs chatoyantes. La cité change de parure pour le bonheur de ceux de ses habitants attentifs à la lente métamorphose vers plus de lumière et de douceur.

Ce mardi 4 mars au matin, sous le coup des neuf heures juste passées, était précisément baigné d’un radieux soleil tandis que du sommet de la Croix-Rousse nous partîmes à l’assaut de la partie occidentale de la colline à six promeneuses et promeneurs – Ludivine, Apolline et Léonard, âgés de neuf à douze ans, des Croix-Roussiens de la rue des Chartreux accompagnés de deux de leurs grands-parents, Babette et Alain.

Au pied de la mairie du 4ème arrondissement, le marché battait son plein. Tant pis pour lui ! nous le quittâmes aussitôt, sans état d’âme, direction l’autre côté du boulevard. Une traboule plus tard, déjà nous accédions aux pentes de l’ancienne montagne Saint-Sébastien…

Comme chaque circuit proposé à la visite, celui-ci donne à voir quelques-uns des trésors cachés de Lyon, pour certains largement méconnus. Il invite aussi à revisiter des pans de l’histoire de la ville et, de parc en jardin et de place en montée d’escaliers atypique et charmeuse, à savourer de balader.

Un peu plus de 2 heures après le départ, nous achevions dans le quartier Saint-Vincent une belle boucle en bordure de la Saône. Plus tard, direction Confluence pour un tour sur l’eau jusqu’à Vaise.

Ludivine, Apolline et Léonard ont adoré rechercher les traboules ! L’immeuble aux 365 fenêtres était trop cool. Le Vaporetto ensuite, c’était trop bien. Et la pizzeria traboule ! Grand merci à eux pour leurs compliments. Savoir que l’on a fait apprécier cette forme de balade et de visite à laquelle j’ai moi-même été initié il y a maintenant bien longtemps et que j’aime à cultiver encore où tous sens en éveil on prête attention aux beautés autour de soi – sans pour autant s’interdire de marquer une pause pour se laisser aller à la rêverie – ci-possible toujours avec l’état d’esprit du promeneur ouvert à la rencontre de son prochain et de ce que le détour d’un immeuble ou d’un chemin peut révéler de surprenant, de nouveau, d’attrayant… wouah ! C’est une belle satisfaction.